Choco accro

4 avril 2022

Hier fatigue absolue après une longue promenade dans Paris et la visite de l’expo Boilly au musée Cognacq-Jay [1].

Merci Hidalgo !

Très belle expo pour celles et ceux qui aiment les rues de Paris et les jolies dames habillées en style Empire mais fatigue, faim… et bus aux abonnés absents. Pourquoi ? Les voies de la RATP sont impénétrables. Manif ? Travaux comme Anne Hidalgo s’attache à en mettre partout ? Envie de rentrer au dépôt parce que c’est dimanche ? Déjà l’île de la Cité est ouverte à la circulation, Salah Abdeslam ne va pas au palais de Justice le week-end.

Envie ou besoin ?

Bref détresse et soudain l’envie de chocolat. Violente. Du magnésium par pitié. Je sais que cela me permettrait de faire les derniers kilomètres jusqu’à mon nid douillet.
Dans le quartier Saint-Michel, j’ai testé le salon de thé-chocolat-café de la fille de Jean-Paul Hévin [2] découvert dans un magazine avec un texte dithyrambique. Pas mal. Mieux que le Nesquick habituel trop sucré et pas assez chocolaté, et moins bien que le “chocolat à l’ancienne” des Deux Magots [3].

Choco Factory

Mais là, il me faut du dense, de l’épais, du fort, du noir. Et alors, la mémoire est ainsi faite, je me souviens de cette Choco Factory, [4] où je n’ai jamais osé entrer de peur d’être déçue ou de devenir accro, suivant la force du breuvage.
Que dire ? Une tasse double dose de chocolat viennois. Un élixir moelleux mais super fort et pas trop sucré qui nappe le palais, la langue, à requinquer une agonisante et pour faire bon poids, une gaufre coupée en languettes à tremper dans du chocolat noir. On peut préférer du chocolat au lait et peut-être du blanc, mais pour me remettre en état, le noir était formidable.
Moral et démarche de championne retrouvés. Juste fin de la balade avec une mauvaise conscience redoutable !!!

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