PARIS

Gabegie parisienne

22 mai 2018

Paris est une ville riche, ça on le sait, mais de là à changer le mobilier urbain pour un "oui" ou pour un "non", il y a une marge ! Trop riche alors ?

On sent un grand vent de "nouveautés" à Paris...chargé aussi de puissantes effluves d’ordures multicolores qui débordent sur le trottoir suivant les quartiers.

Poubelles

Serait-ce la marque Hidalgo ? Peut-être, mais c’est aussi la faute des Parisiens qui trouvent tellement plus sympa de jeter leurs canettes et leurs emballages de McDo à 2m d’une corbeille, quand ce n’est pas dans une fontaine magnifique ou sur des pelouses. Qui aiment écraser leurs chewing-gums sur l’asphalte et jeter leurs mégots n’importe où. Il n’y avait pas un règlement qui nous faisait froid dans le dos et prévoyait des amendes terribles, 68 € ? Moi je connais des endroits où il y a du fric à se faire...

Abribus

Parallèlement, la municipalité prend des décisions fortes sur le mobilier urbain. Finis les kiosques de journaux néo-haussmanniens, voici le look blockhaus tout en douceur et en légèreté. On se disait au moins que ce serait mieux pour les kiosquiers, plus confortables, mais non ! Alors pourquoi ce renouvellement systématique ?
Cela semble aussi inopportun - et "gratuit" mais pas pour tout le monde- que les abribus qui ne protègent plus de la pluie tant le dernier modèle est ajouré. Le plus comique dans le genre "il y a bien quelqu’un qui s’en met plein les poches", est le grand abribus en face de la gare de Lyon, l’arrêt du 91 et du 57 qui a fait l’objet d’un relookage particulièrement ambitieux à base de carrelage blanc, de coin bibliothèque, d’écran et de bancs magnifiques. C’était "le prototype de l’arrêt de bus du futur", c’était beau comme le Parthénon, cela avait dû coûter cher et cela n’existe déjà plus...

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