PARIS

Kori (koko) Show ?

18 février 2014

"Le Monde comme il va" vous emmène au KORI-SHOW et vous en parle, même s’il n’a toujours pas bien compris l’idée... mais ça, c’est Paris !

Journaliste à Paris, c’est parfois bizarre. Mais ce doit être la même chose dans les grandes capitales. On est amené à faire et voir des choses dont le reste de l’humanité n’a pas la plus petite idée et... tant mieux pour lui le plus souvent !

Kori-Show chic

Cette fois, une amie très chère me demande d’assister à un "évènement" (ça, c’est quand on ne sait pas ce que c’est au juste) : la présentation de KORI-SHOW, un groupement de fabricants japonais. Le mot essentiel ici est "japonais". "Japonais" c’est chic et tendance. Plus que "croate", "guatemaltèque" ou "burkinabè". Le Japon, les samouraïs, les jardins zen, le maquillage dans le cou des geishas, on ne fait rien de plus exotique et suprêmement élégant. Un peuple qui passe 5h à verser du thé dans des micro-bols, agenouillé sur un tatami qui fait un mal de chien aux rotules, n’est pas le même que celui qui danse la salsa, non ?

Shangri-La chic

Bref, programme du KORI-SHOW : neuf fabricants présentent une sélection d’objets issus de leur passion. Passion pour leur savoir faire comme pour les personnes qui possèderont ces objets. C’est ce qu’a écrit cette bien chère amie, si chic aussi.
Cerise sur le gâteau, cerise de la taille d’une noix de coco : cela se passe au Shangri-La, le palace ouvert dans l’ancienne demeure du prince Roland Bonaparte en face du musée Guimet.
On y va !

Le CAC 40 aussi ?

L’idée était que des designers inventent pour des marques connues et puissantes un objet infernalement tendance. Comme si Michelin s’associait à Ora Ito pour faire des bijoux en gomme noire, en plus de ses pneus. Comme si Sanofi imaginait des super bonbecs encore plus chimiques qu’Haribo avec des couleurs qui brillent dans le noir. Comme si Arcelor faisait des verres à saké...aah non, ça je l’ai vu au Shangri-La, sous une sculpture d’aigle impériale vert bronze et dorée, et ce n’était pas Arcelor.

Darth Vador en sciure

Il y avait donc des masques de Darth Vador en sciure de crayons, une jupe immense que l’on met autour d’une table ronde pour garder la chaleur du petit fourneau en dessous, jupe qui se divise en ponchos avec capuche pour repartir à vélo sous la pluie et s’appelle le kotatsu, anti-tache pour ceux qui ne savent pas attraper les sushis avec des baguettes. Il y avait aussi de la papeterie ravissante (sans rire), avec des petits moulins en papier, à un prix "normal". Des kimonos de coton floqué magnifiques (mais hors de prix), étudiés pour rester agréables à porter quand les températures et l’humidité sont au maximum au Japon, avec des manches coupées pour ne pas tremper dans la soupe (miso). Kimonos signés mitasu+ du fabricant Hinaya.
Le but de cette bizarre petite fête sous les ors de l’Empire ?Le Monde comme il va cherche encore, mais c’était sympa.

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