Hector à l’Aquarium de Paris

5 mars 2013

A cet âge encore tendre, inutile d’expliquer les différents bassins correspondant à différents écosystèmes. Un peu plus grands, les enfants remarqueront que, malheureusement les poissons de la Seine ne sont pas les plus spectaculaires ! La Manche, l’Atlantique et la Méditerranée leur rappellera les poissons des vacances et des marchés : maquereaux, raies, dorades, lieux sans oublier les crevettes.

Vue sur le récif corallien

C’est avec les territoires d’outre-mer que nos fonds marins deviennent magnifiques : en voyant ces merveilles coralliennes habitées de poissons chirurgiens, de poissons anges, de poissons papillons, sans oublier les petits poissons clowns qui ne quittent guère leur anémone préférée, on ne pourra que déplorer que la Nouvelle Calédonie mette en danger sa barrière de corail pour exploiter encore plus de nickel ! Même chose en Polynésie et aux Antilles où la biodiversité est mise à mal.
Mais Hector, sans se pencher sur ces problèmes un peu adultes, a adoré les raies et les murènes. Les raies parce qu’elles ondulent et les murènes parce qu’elles ont l’air assez féroces.

Les requins stars

Mais le clou, ou l’un des clous, de la visite est le bassin des requins : long de 33m et haut de 10m, 3 millions de litres d’eau, c’est le plus grand bassin de France dont on ne s’éloigne jamais vraiment puisqu’il existe 9 vues différentes. Il y a quatre grands requins gris, 14 requins pointes noires, deux requins dormeurs et trois requins léopards, en tout 25 spécimens qui s’ébattent tranquillement derrière une paroi de 34 cm d’épaisseur ! Fascinant et impossible d’en décoller les enfants !
Autre moment fort, le bassin caresse où les petits peuvent toucher des carpes koï et autres poissons rouges pas très rares mais de très bonne composition !

Ça pince !

A noter aussi, Ça pince, jusqu’au 5 avril, une exposition avec toute une série d’animations pédagogiques autour des crustacés. Ce sera l’occasion d’en apprendre un peu plus sur le mystérieux bernard l’ermite qui squatte les coquilles vides, le crabe honteux qui semble se cacher derrière ses grosses pinces, le homard dont les pinces sont de vrais outils, la langouste porcelaine et la cigale de mer… Il y a même un bassin tactile rempli de crabes verts et de crevettes où les visiteurs peuvent plonger leurs mains sans oublier les formidables documentaires de la chaine Nat Geo Wild.

Un bémol : le prix, très élevé si l’on vient en famille, ce qui est le cas le plus fréquent, même si l’on comprend bien ce que représente l’entretien des 43 bassins, des 500 espèces de poissons et invertébrés, des 500 coraux..etc

Dessins d’Armel Gaulme

Tarifs :
adultes 19, 90 € ;
jeunes, étudiants, seniors 15,90 € ;
enfants de 3 à 12 ans 12,90 €

[1] 57, rue Cuvier, Paris V

[2] 293, avenue Daumesnil, Paris XII

[3] 5, ave nue Albert de Mun, Paris XVI

MOTS-CLES : Enfant

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