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Crapette ou partouze ?
1er mai 2012
DSK que l’on était bien content d’avoir oublié revient sur le devant de la scène avec cette déclaration toute mignonne : « J’étais content comme je le suis généralement quand des amis m’invitent à faire quelque chose. »
« Dis donc Do, tu viendrais faire une crapette ? » Du badminton, le Grand Marathon de New York, ou des crêpes au Nutella ?
Non, non, ici faire, c’est « une partouze avec des professionnelles ». Bien sûr, DSK ne dit pas les choses comme ça, il parle de « soirées libertines », expression qui sent le velours cramoisi et les dentelles pas nettes des bordels 1900. « Soirées libertines » est une tentative de rendre poétique une réalité glauque.
Rendez-vous à l’Ibis
En fait c’est comme si Jean-Gérard Dupuis-Laval que vous croisez à la cafét’ vous avait proposé une « soirée libertine entre adultes consentants ». Il vous attendrait à l’hôtel Ibis de la porte Didot. A la réception, l’employé aurait un petit sourire en vous tendant la carte magnétique, il faut dire que Dupuis-Laval serait passé dix minutes plus tôt avec Cynthia et Vanessa, une à chaque bras, dans un sillage d’Hypnotic Poison de Dior et d’éclats de rire. Deux hommes et deux femmes dans une chambre d’hôtel c’est inconfortable en diable. Habillés c’est coincé : « bonjour Vanessa moi c’est Do », et nus c’est terrible. Dupuis-Laval aurait retiré ces vêtements, il ne lui resterait que ses chaussettes et un triste slip à fines rayures un peu détendu. Il aurait le poil pâle et de vilains genoux, la poitrine blême et la pomme d’Adam agitée. "La chair est triste, hélas ! même si je n’ai pas lu tous les livres !
Vous vous dites que ça, c’est votre soirée libertine de Français moyen mais qu’un directeur du FMI c’est autre chose ! Et bien pas forcément. Ce n’est peut-être pas l’Ibis mais une chambre d’hôtel reste d’une tristesse poignante, surtout quand on y retrouve Cynthia et Vanessa et, non pas Jean-Gé des Relations Humaines, mais David Roquet, d’Eiffage ou Fabrice Paszkowski dont la nudité de l’autre côté du lit n’est peut-être pas plus agréable à voir.
DSK serait là, petit homme trop gros et grisonnant, avec une petite bite et des pattes grêles comme un Shadok. La paupière lourde et des fesses fuyantes de plantigrade, typiquement le genre à faire rêver les femmes (de chambre) !
Houellebecq ou Newton ?
Une soirée libertine c’est avant tout se retrouver sur le même lit qu’un autre ou plus, avec deux filles, ou plus, qui font une fellation comme elles rempliraient des feuilles de Sécurité Sociale. C’est du Houellebecq. C’est aussi des histoires de kleenex et de préservatifs que l’on jette aux toilettes où ils flottent comme des méduses. C’est une alèze sur le matelas pour protéger des taches et qui fait transpirer. C’est de la sueur, du sperme, des corps très loin d’Helmut Newton et de Mapplethorpe, des couilles violâtres et flapies et des seins fatigués d’avoir trop servi.
Voilà quand vous verrez Jean-Gé à la cafet’ et qu’il vous proposera de faire quelque chose, pensez-y.
Dessin de Reiser, bien sûr
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