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Découverte du Mozambique
22 août 2011
Voisin de l’Afrique du Sud et de la Tanzanie sur la côte Est du continent africain, le Mozambique est un pays de tourisme autant que de transit. Arrivés à Maputo, la capitale, fin Mai, nos dix jours sur place nous aurons permis de voir un peu du pays, mais également d’aller au Bushfire festival à Mbabane, Swaziland, et de partir à la rencontre d’animaux sauvages au Kruger Park, en Afrique du Sud.
Agréablement surprise par le climat autant que par l’abondante végétation qu’offre le Mozambique, mes premières impressions d’Afrique ont pulvérisé tout ce que je croyais savoir. A force de parler de l’Afrique comme d’une entité homogène, on en oublie l’incroyable diversité qu’abrite le continent. Je m’imaginais des paysages épurés, brûlés par un climat désertique, tout en sables, ocres et rouges. Je n’y étais pas du tout.
En dehors de l’urbanisme système D de Maputo, les paysages du Mozambique sont verts. Verts et ocres. Les journées d’hiver [1] sont chaudes – plus chaudes que celles de mes étés Londoniens mais loin d’être étouffantes, et les soirées fraiches. Les nuits tombent tôt, offrant des couchers de soleil et des ciels étoilés qu’on ne peut imaginer qu’en vacances.
Les plages offrent de petits paradis terrestres : sable blanc et palmiers.
Pour ceux qui s’ennuient après une journée de bronzette, des safaris marins sont organisés autour de Tofo dans le Sud, ainsi qu’au Nord vers la Tanzanie, où la vie marine est très active. Mon contact animal quotidien se résumant à mon chat et aux insectes de base, mes notions de grandeur se sont trouvées bien chamboulées, nez-à-nez avec un requin baleine. Un requin baleine de sept mètres de long. « A baby. Quite small », nous explique notre guide.
Pourtant très peu exploité, le Mozambique abrite une diversité de faune et de flore impressionnante. Après avoir profité de la plage à Tofo, nous nous sommes ainsi rendus dans la « campagne » proche de Quissico. Après s’être éloignés de la ville sur des pistes de terre et de sable pendant près d’une heure, nous arrivons à un éco-lodge avec une vue irréelle sur un lagon d’eau douce, turquoise et transparente.
Premier voyage en Afrique, le Mozambique m’aura donné envie de revenir. Louer une voiture sur place -un 4x4 s’impose- et partir de balader est facile, et tant que l’on reste prudent, pas dangereux. Certaines de mes plus belles images de notre périple auront été vues par la fenêtre de notre voiture. Des scènes de vie observées sur la route comme les marchés, les stands de piri-piri [2], les femmes qui défient la gravité avec des paquets de toutes formes et de toute tailles sur la tête.
Chaque jour aura été une découverte inoubliable. Au programme pour un prochain voyage : me mettre au portugais pour aller dans le nord du pays, et peut-être même pousser jusqu’à la Tanzanie.
Texte et photos Sara Ceriani
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