Partir ? Mais pas n’importe comment...

8 mars 2011

Ne vous êtes vous jamais dit, le plus souvent à la suite d’une émission de télévision ou après avoir lu un article : « si j’avais la possibilité, je partirais bien un mois m’occuper d’enfants dans un orphelinat. J’ai des câlins à revendre, l’habitude des petits et le farniente au soleil ne m’intéresse plus du tout » . On peut aussi rêver de transmettre son métier, de soigner si l’on est médecin ou infirmière, d’enseigner, de faire des fouilles archéologiques ou protéger les tortues-luths,… bref d’offrir de son temps, de son énergie et de son savoir-faire. Seulement comment s’y prendre ? Parce que, dans la vraie vie, nous avons tous plus ou moins des obligations et que concilier nos envies de solidarité et notre quotidien n’est pas simple. Tout le monde ne peut mettre la clef sous la porte et partir soigner les bébés gorilles ou entraîner des enfants au foot à l’autre bout du monde. Et qui dit que nous trouverons la mission où nous donnerons le meilleur de nous-mêmes dans la période qui nous convient ?

Si vous vous reconnaissez, avec ce gros cœur qui brûle de se rendre utile mais ne sait comment faire, tapez www.projects-abroad.fr. Projects Abroad est la plus grosse organisation de volontariat international. Créée en 2006 pour répondre à une véritable demande, elle propose aujourd’hui 150 types de missions différentes dans 25 pays. Pour la première fois, une association met en adéquation vos demandes et les besoins des pays du sud : vous choisissez individuellement le type de projet, le pays d‘action, la date de départ et la durée du programme !

Tout le monde peut trouver ce qu’il cherche. Ce peut être l’étudiant avant de choisir un métier, qui s’offre une sorte de gap year à la britannique pour faire le point, prendre du recul et se découvrir hors du cursus classique. Une parenthèse pour mûrir peut-être, pour couper le cordon et gagner de la confiance en soi ? Car une chose est sûre, on ne revient jamais pareil d’une mission de ce genre et la décision de continuer une formation ou au contraire de changer d’orientation, n’en aura que plus de poids.
Autres candidats à ces missions, les jeunes diplômés, les salariés en cours d’activité qui demandent des « congés solidaires », les chômeurs qui ont envie de se réorienter, les retraités qui se sentent des ailes pour faire partager leur savoir…

Ces vacances solidaires plaisent énormément aux Français : en 2008, il y avait 379 volontaires, 652 en 2009 et 1000 en 2010. Chacun auto-finance sa mission car Projects Abroad ne reçoit aucune subvention. On paie le fait de pouvoir choisir sa mission (début, durée et objet) ainsi que son organisation ; l’hébergement, souvent en famille et les trois repas quotidiens ; une assurance de voyage et médicale qui comprend le rapatriement ; le transport terrestre de l’aéroport international d’arrivée vers votre destination finale et le support des équipes sur place.
Dans toutes les destinations, une équipe de salariés permanents préparent la mission, vous aident à vous installer et peuvent intervenir en cas de problème 24 heures/24, 7 jours/7. Ce sera aussi l’occasion de rencontrer les autres volontaires sur place, qu’il s’agisse de gentilles mamys qui fabriquent des doudous pour les enfants ou de jeunes Australiens qui viennent soigner les caïmans. Pas de discriminations d’âge, de langue, de spécialité, chacun apporte son expérience !

Sur le même sujet, voir les témoignages de volontaires Projects Abroad :
http://www.lemondecommeilva.com/temoignages-de-volontaires,119

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