PARIS

Un tour des expos

24 mai 2019

Paris n’est pas toujours une fête, malgré ce qu’en disait Ernest Hemingway, mais elle reste une ville où les belles expositions ne manquent pas ! Petit tour de ce qu’il faut voir avant que cela ne s’achève…

Par quoi commencer ? Quelle exposition mérite la première visite ? Dernièrement, Le Monde comme il va s’est promené ici et là : la collection Courtauld à la Fondation Louis Vuitton, d’une extraordinaire richesse avec des Manet dont le magnifique Bar aux Folies Bergère, avec Renoir, Monet, Seurat, Pissaro… et deux incroyables Toulouse-Lautrec Il est encore temps d’aller découvrir la passion de ce mécène pour les Impressionnistes français, plus une salle réservée aux aquarelles de Turner, jusqu’au 17 juin.

Jusqu’au 7 juillet, exotisme garanti au musée du quai Branly avec Océanie : plus de 170 objets réunis pour un voyage à travers le Pacifique, de la Nouvelle-Guinée à l’Île de Pâques, en passant par Hawaii à la Nouvelle-Zélande. Malheureusement, rien n’est classé par aires culturelles ou géographiques et on a du mal à s’y retrouver dans cet ensemble assez fouillis.

Allez gazouiller de bonheur à l’éblouissante exposition présentée à l’école des Arts Joailliers, Paradis d’Oiseaux ! Des broches figurant des hirondelles en vol, des paons faisant la roue, des colibris multicolores, des mouettes ou des aigles réalisés en diamants, rubis, saphirs, émeraudes, perles et aussi dans des pierres moins connues comme la labradorite, l’opale noire ou l’azurite. La plupart des pièces sont signées Van Cleef & Arpels et on ne peut que s’incliner devant une telle maitrise.

Autre chose à voir d’ici le 21 juillet, Le Modèle Noir de Géricault à Matisse, au Musée d’Orsay. Une très agréable surprise car c’est une grande et belle exposition, riche de plus de 100 œuvres dont la plupart sont peu ou pas connues. Elle explore la manière dont la représentation des sujets noirs a évolué avec le temps. On reconnait certains modèles comme la servante de l’Olympia de Manet et on découvre les sublimes bustes de Cordier et un portrait du séduisant général Dumas, père du romancier.

Jusqu’au 25 août, on peut suivre les pas d’Helena Rubinstein au musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, son ascension fulgurante depuis sa naissance assez obscure à Cracovie jusqu’à son empire dans la beauté. Elle vit entre New York, Londres et Paris, collectionne les peintures de ses contemporains et s’habille chez les grands couturiers. Une personnalité fascinante !

Un petit mot en passant sur Les Drôles de Petites Bêtes d’Antoon Krings au musée des Arts Déco (jusqu’au 8 septembre). On adore Antoon Krings mais à qui s’adresse cette expo, trop savante pour les petits et trop bébé pour les plus grands ? Aux parents nostalgiques de leur propre enfance sans doute.

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