SANTE

RV chez la ministre

4 juin 2018

Le Monde comme il va vous rappelle que la lutte pour nous permettre, à nous et à nos filles, de consulter un(e) gynécologue médical(e), le seul spécialiste de notre vie de femme, cette lutte est toujours d’actualité.

Bonne nouvelle : le Comité de Défense de la Gynécologie médicale (CDGM) sera reçu au Ministère des Solidarités et de la Santé cette semaine, le 6 juin. Il s’agit de montrer une vraie inquiétude devant la pénurie croissante de gynécologues médicaux, ceux qui partent à la retraite n’étant plus remplacés. En effet, c’est maintenant, au mois de juin, que la Ministre va décider du nombre de postes d’internes à ouvrir en gynécologie médicale à la rentrée prochaine pour la formation de nouveaux gynécologues médicaux.
En attendant, continuez à signer la pétition en ligne et écoutons ces témoignages qui nous montrent l’importance d’une telle démarche !

- "Moi, si les gynécos n’existaient pas, je serais morte à l’âge de 26 ans !"

- "Il est important pour moi de consulter, car j’ai vu autour de moi des jeunes femmes mourir car non suivies (cancer de l’utérus). J’ai eu moi-même en 2000 un frottis avec infection cancéreuse phase 1. J’ai mesuré alors la chance que j’avais eue de consulter régulièrement. Ma gynéco me suit à tous les stades de ma vie de femme."

- "Le prix à payer pour les femmes peut être terrible. Par exemple pour cette amie, qui, depuis le départ à la retraite de sa gynécologue médicale il y a trois ans, n’a pu consulter, et qui vient de subir l’ablation d’un sein."

- "C’est le seul médecin avec lequel une femme peut parler en toute liberté de problèmes intimes spécifiques."

- "J’ai 55 ans et j’ai trois filles de 19, 21 et 23 ans. Elles ont beaucoup de difficultés à trouver une gynécologue. Certaines gynécologues ne prennent plus de nouvelles patientes. Mes deux filles aînées n’ont jamais consulté de gynécologue car c’est trop compliqué, l’attente est trop longue. Les conséquences risquent d’être graves."

- "Dans le Jura, 3 gynécologues médicales étaient en exercice. La dernière à Dole vient de prendre sa retraite..."

Alors on va signer ? Surtout quand on sait que l’an dernier il n’y avait que 1136 gynécologues médicaux pour 28 millions de femmes en âge de consulter.

Pour en savoir plus, voir le site du CDGM : www.cdgm.org
Et les commentaires sont les bienvenus !

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