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Résolutions pour 2014

13 janvier 2014

C’est le début de l’année. L’instant où nous prenons des décisions fortes genre "non je n’achèterai pas la machine Nespresso à faire de l’eau chaude même si George et Matt m’y encouragent". En voici quelques unes pour tenter d’enrayer notre ramollissement cérébral programmé...

Bonne résolutions de début d’année ?
Peut-être laisser tomber simplement les interviews politiques à la radio le matin. Pendant les vacances, nous avons eu notre dose de gros mensonges et/ou de grosses bêtises soutenues par des personnes supposées sérieuses. Le pire est sans doute Michel Sapin qui s’est fâché pour montrer qu’il était scandalisé par la mauvaise foi générale qui empêche de voir que le chômage est en baisse. Jusqu’alors, nous le prenions plutôt pour quelqu’un de respectable… Respectable aussi Ladislas Poniatowski et ses idées de partition de la Centrafrique ? Occupe-toi de la santé des truites dans les étangs de ta circonscription.

Autre résolution ? Ne plus acheter Le Monde : à 3€80 celui du week-end impalpable tant il est light, on va passer à la version internet. Et le supplément ne mérite pas le sacrifice.
On va souhaiter aussi éviter l’achat d’une de ces aberrations que l’industrie nous propose. Nous avons commencé l’année avec le coton…hydrophobe de Leader Price. Naïvement, vous le pensiez hydrophile, se gorgeant de démaquillant et bien non, il reste résolument fermé sur lui-même et la lotion dégouline sur la main, rejetée par la boule immaculée sèche à jamais.

Cela fait penser à un livre sorti il y a longtemps, Le Catalogue des Objets Introuvables de Jacques Carelman, avec la cafetière qui brûle la main, le soutien-gorge de trapéziste et la chaise de marche avec des bretelles… On connaît depuis longtemps la crème de beauté qui donne des boutons (les premières tentatives d’acides de fruit) mais on peut espérer l’imperméable en tissu éponge, la glace à l’antigel, les pinces en caoutchouc, le cutter à lame de balsa, le doudou en paille de fer et la couche déperlante !
Nous passerons sous silence l’anti-dépresseur qui donne des crises de panique, il paraît que c’est normal, dépression et panique s’excluant l’une l’autre. Il n’en demeure pas moins surprenant de prendre un cousin, neveu, dérivé du fameux Prozac et de se retrouver la peur au ventre, une sueur glacée sur les tempes, incapable de bouger un orteil… Mais sur les médicaments, il y aurait beaucoup dire, non ?

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