Cartoville, une réussite

17 avril 2012

Cette année, Gallimard a décidé de relooker ses Cartoville. On se demande si c’était bien utile tant on s’en est servi et resservi, et toujours avec bonheur, mais les décisions de politique intérieure ne nous regardent pas.

Bref, nous nous sommes promenés de capitales en métropoles, ces petits formats pleins de renseignements pratiques et de cartes lisibles dans la poche et/ou le sac et c’était parfait. Ni trop d’infos, ni pas assez. Les gros guides genre Bibliothèque du Voyageur chez Gallimard aussi restent à la maison.Ou à l’hôtel. On les potasse avant de partir, on met des marque-page mais ils sont trop lourds à emporter.

L’idée c’est la présentation par quartier qui permet de tout appréhender d’un coup : les rues, les restaus, les boutiques, les musées, et de les mettre sur la carte. La Recoleta à Buenos Aires, avec El Ateneo, la plus grande librairie d’Amérique du sud, dans un ancien théâtre à l’italienne et le Museo del Arte Hispanoamericano, et la terrasse sublime de la Biela à l’ombre d’un gommier centenaire.
Mais c’est aussi Strasbourg, le Musée Tomi Ungerer et le restaurant la Corde à Linge. C’est une sorte de raccourci très vivant de ce qui fait l’âme des villes et, reconnaissons-le la nouvelle mouture s’attache encore plus à capter l’atmosphère spécifique de chaque ville.

Toute la collection est appelée à être modernisée d’ici 2013. Depuis janvier 2012, plus d’une quarantaine a déjà liftée. En avril, voici Bordeaux, Dubrovnik, Helsinki, Hong Kong, Istamboul, Lausanne, Los Angeles, Lyon, Marseille... Et toujours à 8,90 euros.

Un bémol ? La couverture nouveau style est un peu ringarde.

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