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Témoignages de volontaires
9 mars 2011
Ils sont partis au bout du monde avec Projects Abroad. Les uns sont jeunes, les autres moins. Les uns voulaient s’occuper d’enfants, d’autres d’animaux. Pour les uns, ce fut l’enseignement, pour d’autres, l’écologie, la médecine, les fouilles archéologiques... Ils en sont tous revenus bouleversés et changés.
Témoignages.
En Bolivie avec Nicole Montet, retraitée
La Bolivie fut donc ma destination et c’est avec joie que j’ai appris que je m’occuperai de petits dans un orphelinat de Cochabamba. Durant les quelques mois qui ont précédés mon départ j’ai fabriqué une cinquantaine de souris en peluche appelées Dodos destinées aux petits pour le câlin en s’endormant. Les fêtes de Noël passées, j’ai donc pris l’avion avec un énorme sac rempli de mes doudous maison.
A l’arrivée déjà le choc climatique est étonnant et ce n’est pas le seul. La rencontre avec la famille a été une histoire d’amitié - coup de foudre... (tout de suite) j’ai été considérée comme une sœur, une fille, une tante, une amie.
Mon travail était de prendre soin et de gérer 9 petits (de 9 mois à 2 ans), de faire avec eux des jeux d’éveil, chanter, mimer, leur raconter des histoires, apprendre les couleurs, les nombres, la coordination des gestes ou tout simplement les aider à jouer selon leurs envies. Bien sûr, changer les couches, mettre sur le pot, apprendre à se brosser les dents, de temps en temps donner les bains, préparer la collation du matin et les biberons. De toutes façons les enfants sont presque tous tellement demandeurs qu’il est très facile de les satisfaire et d’obtenir sourires, rires, éclats de rire mais aussi des grands moments de tendresse qui à eux seuls vous font réaliser que c’est sûrement pour cela que vous deviez être là.
Ce que j’ai vécu en Bolivie est une expérience humaine sans égale. Mon unique regret est qu’un mois, c’est trop court.
En Afrique du Sud avec Anouk Fried, étudiante
Après un long voyage, j’atterris enfin à Polokwane. C’est là que je rencontre pour la première fois les autres nouveaux volontaires. Nous sommes sept : une Italienne, deux Anglais, un Belge et trois Français. Nous attendons tous la même chose : découvrir ce pays et lier connaissance.
Au camp, on travaille de 7h30 jusqu’à 11h00 environ mais même si certaines activités sont fatigantes, le « cactus removal » ce n’est pas mon truc (une fille tombe dans les épines dès le début) mais cela se passe toujours bien car on rigole sans arrêt. La pause de midi dure jusqu’à 14h30 ce qui nous laisse le temps pour discuter, jouer aux cartes… L’après-midi, on recommence le travail mais en faisant toujours une activité différente du matin jusqu’à 16h30 environ. Ensuite c’est quartier libre mais attention on ne peut pas s’éloigner du camp car c’est trop dangereux. La preuve : un matin où on trouve une antilope tuée par un léopard à 30 mètres du camp
Les activités sont assez variées : nous devons couper des plantes indigènes, protéger des arbres, répertorier la faune et la flore, creuser des puits pour les animaux, et j’en passe. Les membres du staff sont toujours là pour répondre à nos questions et nous étonner. De plus, des séjours dans d’autres camps sont organisés afin de voir d’autres choses. Ainsi, on part étudier les oiseaux et la réhabilitation à Kwatuli ou on va aider des rangers à enlever des pièges posés par les braconniers. De même, on nous emmène dans d’autres réserves afin de pister un guépard (à pied !!!!) ou pour visiter un site archéologique.
Les deux mois sont passés à une vitesse folle grâce à ces moments magiques mais aussi grâce aux autres volontaires. On a réussi à former une bande unie qui s’est agrandie avec l’arrivée de nouveaux volontaires mais aussi vidée par le départ de certains. C’est d’ailleurs le moment le plus dur : dire au revoir à des gens qui sont devenus pour certains, même si je ne pensais pas ça possible en si peu de temps, des amis.
En Mongolie avec Michèle Gillier, retraitée
Je me suis inscrite pour effectuer une mission d’un mois (du 1er octobre au 1er novembre 2010) dans le secteur enseignement à Oulan-Bator en Mongolie.
A mon arrivée, j’ai été affectée à l’université nationale de Mongolie,mon travail consistait à aider des élèves d’environ 18 ans à lire le français, à répondre à leurs questions sur la France, à corriger leurs exercices, etc.
Pendant les week-ends, avec Projects Abroad, on pouvait aussi aider, si on voulait, dans un des nombreux orphelinats d’Oulan-Bator ou bien passer quelques heures avec les enfants des rues et c’était aussi l’occasion de rencontrer les autres volontaires de l’association Projects-Abroad.
J’ai passé mon dernier week-end à faire du tourisme dans la steppe avec un guide, j’ai pu découvrir la vie en yourte et le nomadisme ; dépaysement total ! Grâce à Projects Abroad, j’ai pu réaliser un objectif qui me tenait à cœur, enseigner en Mongolie, voir Oulan-Bator et la steppe mongole ; j’espère vivement y retourner pour d’autres actions.
Au Cambodge avec Christine Megevet, salariée
J’avais envie d’évasion, de m’ouvrir au monde, d’aller sur le terrain, aider les enfants. Je suis arrivée à l’aéroport de Phnom Penh, le 1er novembre à 19h20.
Le lendemain, j’ai visité mon lieu de travail, le centre VCAO (enfants vulnérables assistance organisation), situé à côté du dépotoir à Steung Meanchey district, à 25 minutes de l’appartement. Quelle émotion de voir tous ces enfants assis en ligne dans la cour avec leur sac de riz !
Ces enfants sont vraiment géniaux. J’ai pris énormément de plaisir à jouer avec eux à la récréation. Lorsque je jouais au ballon avec les plus petits, les plus grands venaient nous prendre le ballon pour que je les poursuive. Une belle complicité s’est créée entre nous. Je me suis sentie très proche d’eux.
Quand j’arrivais le matin pour enseigner aux plus petits, les plus grands me tiraient vers leur classe pour que je leur fasse cours. Lorsque les petits dormaient l’après-midi, je rejoignais les plus grands dans leur classe et je m’installais avec eux et il m’arrivait aussi de faire le clown.
Ce mois passé au Cambodge reste pour moi inoubliable. Merci à toute l’équipe de Projects Abroad et aux enfants de m’avoir fait vivre cette belle aventure humaine que je souhaite vivement renouveler. J’encourage tous ceux qui le peuvent de vivre une telle expérience qui nous permet de partager, d’apprendre, de recevoir et de s’ouvrir sur les autres et sur le monde.
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