AIR DU TEMPS

Les ordures d’Austerlitz

14 avril 2014

Retour sur un problème de santé publique et sur des habitudes françaises peu ragoûtantes. Gros plan sur les ordures et attention au choléra !

Enfin, la gare d’Austerlitz n’est plus le centre de diffusion des épidémies qu’elle a été pendant toute une grève dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle fut spectaculaire.
On peut s’interroger sur l’indifférence des autorités sanitaires devant des monceaux d’immondices dont on ne peut comprendre ce qu’ils font là. D’accord pour les cannettes, les journaux, les sacs de chips, les emballages McDo, et tous les grignotages qui accompagnent les déplacements en train. Mais des couches de bébé ? Des os de gigot ? Des sacs poubelles pleins ?
Vient-on changer son enfant sur un quai de gare ? Vient-on déguster l’agneau de Pâques entre les toilettes et le Relay (ex-H) ?
Sabotage ? !
S’il est possible de décrire ces amas d’ordure, malheureusement il est plus difficile d’évoquer l’odeur sans dire en toute simplicité que cela sentait la merde et pas seulement celle des bébés et des rats. Est-ce parce qu’aucun TGV ou autre train chic ne part dAusterlitz que l’on a laissé la situation durer et s’aggraver ? Parce qu’il n’y a pas d’étranger à carte Platinum qui transite par Vierzon ?

Et pour rester dans les histoires de déchet, autre interrogation métaphysique. Pourquoi ne met-on pas d’amendes à ceux qui laissent leurs crasses en dehors, voir au pied, des poubelles ? Samedi, coup d’œil aux pelouses des jardins de l’Observatoire qui, aux beaux jours, sont ouvertes aux pique-niques et aux séances de bronzage : cannettes, bouteilles, papiers alors qu’il y a des poubelles partout. Les gardiens ne pourraient-ils verbaliser ? Rien de tel pour donner de bonnes habitudes, il n’y a qu’à voir ce qui se passe ailleurs où le sens du bien d’autrui n’est pas plus naturel qu’ici.

Bookmark and Share flux RSS


form pet message commentaire
Qui êtes-vous ?