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Heureux comme Johnny Depp !

13 décembre 2011

Johnny Depp a l’air vraiment cool, voir un peu rebelle. En marge d’Hollywood et de ses conventions. Détaché des choses de ce monde alors ? Il faut voir.

Johnny Depp, on l’aime beaucoup en France. D’abord il a une bonne tête avec sa barbiche mitée et il ne semble pas avoir abusé de substances illicites pour se muscler outrageusement. Ensuite, ses lunettes lui donnent un petit air intello rigolo qui chatouille le Français qui hésite toujours entre le décolleté glabre de BHL et les montures Optic 2000 de Johnny (Halliday). Il est beau Johnny (Depp) et n’a pas l’air d’un abruti. En plus, il vit avec cette petite Vanessa Paradis, bien de chez nous, et ça, c’est vraiment flatteur. Ze beau gosse made in USA a choisi une éternelle petite fille aux dents du bonheur de Charleville-Mézières ou Clichy-la-Garenne qui parle avec un délicat cheveu sur la langue de son « amoureux ». C’est franchement niais mais attendrissant en diable, tout comme les couvertures de magazine avec Lily Rose et Didou Bleu. Parce qu’ils ont fait des petits qu’ils ne quittent jamais tellement ils les aiment, et qu’ils veulent élever en France parce que c’est plus doux. Douce France, cher pays de mon enfance… est la berceuse préférée chez les Depp-Paradis. Et pour faire bon poids, Johnny se rend incognito aux concerts de Vanessa et fait un peu de gratte par amour. On adore !

Si l’on consulte la filmographie de Johnny, on tressaille de bonheur : un sans faute avec son duo avec Tim Burton, plus les Pirates des Caraïbes, très deuxième, voir troisième, degré, l’excellent Polanski, La Neuvième Porte, sans oublier Arizona Dream. Plutôt bien.

Bref, il dispose d’un « capital sympathie » comme on dit, très important.
Bien sûr quand il est reçu au Grand Journal, il ne parle qu’anglais ce qui ternit un peu cette aura de francophilie qui nous mettait du baume au cœur mais surtout il s’est répandu dans la presse anglophone, le Sun pour être précis, sur son refus net et absolu de payer des impôts en France.

Oui il aime son jardin en Provence, y voir rosir ses melons lorsque le soleil filtre à travers les branches de ses oliviers. Oui, l’odeur de la terre juste remuée, le froissement des feuilles en automne quand le vent tiède encore balaie les ruelles de son petit domaine d’un peu plus de 18 hectares. Quel bonheur, quelle paix… Mais payer pour ça, vous plaisantez ! Il fait très attention à ne jamais vivre en France plus de 183 jours par an pour éviter les impôts. C’est ici qu’il préfère vivre car Hollywood le stresse : « il m’est arrivé de ne pas quitter la propriété pendant trois mois. Je me réveille, je sors, je vais voir mes légumes pousser au jardin. C’est une vie d’une simplicité biblique ! »

C’est aussi énervant que Yannick Noah qui donne des leçons de civisme de New York.

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