PARIS

Tout neuf à Paris

26 septembre 2013

C’est la rentrée. Même si le temps est encore délicieusement doux, l’année scolaire a repris et on voit des nouveautés çà et là, avec des intérêts divers...

Impossible de tout vous dire en une fois, mais voici ce qui nous vient à l’esprit. Le meilleur ? Le pire ?

La vie en vert

Nous avons bien aimé le mur végétal de l’Oasis Aboukir, au cœur du 2ème arrondissement [1]. Un beau mur vert pour le plaisir, pour donner du frais, de l’oxygène ou l’illusion de la nature dans un quartier aux rues étroites, pétaradantes de deux ou trois roues et enfumées de pots d’échappement trop vieux. C’est Patrick Blanc, l’inventeur du concept, qui s’en est chargé pour le propriétaire de l’immeuble qui voulait offrir quelque chose aux passants : 250 m2 sur 25 m de haut plantés de 7600 plantes de 237 espèces différentes. On espère que les petits oiseaux, les papillons et les abeilles viendront s’y abriter. Quant à Patrick Blanc, égal à lui-même avec ses cheveux verts et les chaussures assorties, il nous a narré avec ravissement ses succès internationaux à Kuala Lumpur, Sidney et Barhein.

Problème d’identité

Autres nouveautés, plus classiques, des boutiques. Bernardaud, le porcelainier au savoir-faire magnifique, s’offre une vitrine rue Mazarine [2], et ça, c’est bizarre. Juste à côté de l’Alcazar, peu visible, pas bien grande, sur une rue encombrée de voitures. Le dossier de presse nous rappelle le travail ancestral de cette belle maison et nous découvrons des collections pires que décevantes : des assiettes avec des photos en noir et blanc de mains tendues qui semblent mendier du pain ou de l’argent, poignantes ; une série d’une jeune femme, Marlène Mocquet qui découvre le surréalisme en 2013 ; quelques décors chinois assez ordinaires... bref, rien de passionnant qui nécessite quelque talent ! Et surtout pas les chromos de Jeff Koons représentant Michael Jackson et son singe et autre "rien" très, très cher. La seule belle chose de ce lieu est une sorte de vaisselier en miroir sur lequel grimpe et serpente du lierre en pâte de verre. Bravo à ceux qui l’ont réalisé ! Pour le reste on sent un tel appétit de plaire aux riches touristes de passage que cela fait de la peine.

Quoi d’autre ? Une jolie boutique Roger & Gallet [3] : c’est élégant et cela sent bon. Sur la table au centre, on peut tester les fragrances, c’est délicieux et tout à fait conforme à ce que l’on pouvait attendre de cette marque qui n’était distribuée qu’en pharmacies, parapharmacies et grands magasins. On y retournera !

[1Angle Aboukir-Petits-Carreaux

[260, rue Mazarine, Paris VI

[3195, rue Saint-Honoré, Paris I

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