Cosmétique maison

14 avril 2011

La cosmétique maison a je-ne-sais-quel fumet de concoctions façon Larzac, retour de Katmandou, fromage de chèvre et patchouli. Pourtant ce que nous propose ici Laurence Dupaquier n’a aucun rapport. Elle s’y est mise pour venir à la rescousse de son frère que des allergies diverses condamnaient à des cures de cortisone. Elle a commencé à faire venir des médicaments des Etats-Unis et d’Asie. Puis elle l’a mis à la phytothérapie, au sel de la Mer Morte et finalement elle a découvert les huiles essentielles avec lesquelles elle a eu ses premiers résultats concluants.

Comme elle le raconte, elle y a "mis tous ses sous" et s’est lancée à fond, lisant, collectant les documents, étudiant les propriétés des plantes, les huiles, les vieux remèdes, même si son truc, ce ne sont pas les « recettes de grand-mère » dont beaucoup sont parfaitement inefficaces.
Bien sûr, elle s’est beaucoup inspirée de ce qui se faisait déjà aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne où la cosmétique maison était déjà bien développée et où l’on trouvait tout le matériel et les ingrédients alors qu’en France on ne trouvait encore rien en 2006.

Aujourd’hui, elle publie aux éditions Alternatives ce livre simple [1], pour que Madame Tout-le-monde puisse se fabriquer des produits sans remuer ciel, terre et internet pour mettre la main sur des ingrédients introuvables. Tout est là, dans les boutiques bio, les épiceries exotiques, les grandes surfaces, les pharmacies… et à vous la brume hydratante parfumée rose et fleur d’oranger ! C’est tout de même mieux que la pétrochimie, non ?
Sur son blog [2], elle met en ligne une recette par jour depuis trois ans : « c’est comme la cuisine, avec de l’imagination, on peut inventer presque sans limite ». Ne vous étonnez donc pas qu’elle fabrique sa poudre à laver, son dentifrice, ses produits ménagers, rien ne semble devoir l’arrêter puisqu’elle est devenue, comme elle en convient « un peu obsessionnelle » !
Et son frère, vous demandez-vous ? Il va bien, vraiment bien !

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