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Boilly le Parisien
5 avril 2022
Après l’orgueilleuse Fondation Pinault, une jolie visite au musée Cognacq-Jay pour l’exposition très parisienne du peintre Louis-Léopold Boilly [1], qui nous invite dans son quartier, dans les endroits où il aimait se promener avec ses amis…
Ne prenez pas la fuite si l’on vous dit que cette expo vous propose 130 œuvres de Boilly, ce virtuose du pinceau ! En effet, certaines sont de petits portraits qu’il semblait faire à la chaine, même cadre, même format, même pose, réalisés en 2h et qu’il ne signait pas !
La foule de Paris
Il y a beaucoup de fantaisie chez Boilly et il aime mettre en scène ces spectacles parisiens que sont L’Arrivée d’une diligence dans la cour des Messageries, Le Passage du Pont-Royal ou l’Entrée du théâtre de l’Ambigu-Comique à une représentation gratis. La foule, les jolies femmes en robe Empire fluide et ses amis, Guillaume Guillon dit Léthière et Carle Vernet. Et lui-même que l’on découvre dans la cohue qui se presse aux Champs Elysées pour cette distribution de vin et de comestibles pour la fête du Roi, ou dans cette série de Grimaces
Monumental
Au milieu de ces queues devant un théâtre, de ces Parisiens se précipitant en masse au carnaval, au cabaret, ou au spectacle de Polichinelle, deux tableaux frappent par la silence qui semble y régner, La Prison des Madelonnettes, monumentale, réservée aux “pécheresses repenties”, en clair obscur, et la Vue intérieure du Panthéon avec figures, un édifice presque vide avec quelques silhouettes qui semblent perdues et des chiens…
Les trompe l’œil
Apparemment il a passé presque toute sa vie sur la rive droite, entre les grands boulevards, les Champs Elysées et les Tuileries, ne goûtant le calme de la rive gauche qu’en 1832 quand il s’installe rue Mazarine.
Outre ces scènes de la vie parisienne, Boilly excelle dans le trompe l’œil et cette exposition montre des œuvres bluffantes, en particulier avec des vitres cassées dans des cadres que le spectateur est tenté de toucher pour vérifier si elles sont vraies ou non ! Comme les pièces de monnaies et les gouttes d’eau sur la petite table au tout début du parcours !
Encore un mot pour admirer ces robes Empire pour les femmes, détrônée par le style Louis-Philippe bien moins seyant !
[1] Boilly, Chroniques Parisiennes, 8, rue Elzévir, Paris III, jusqu’au 26 juin
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