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J’aimerais tant voir Syracuse
11 janvier 2011
Fabienne nous emmène en Sicile… Elle avait réservé un vol Paris-Catane via Naples pour le dimanche 19 décembre.
Dimanche
Pour un départ prévu à 9h 40 à Orly, je suis partie de chez moi à 6h. On a commencé par nous annoncer que l’avion aurait deux heures de retard. Ensuite, on a embarqué et… débarqué deux heures plus tard, toujours à Paris mais il ne fallait pas s’inquiéter, nous a assuré le pilote : « le personnel au sol vous attend ». Je ne sais pas bien où, on ne l’a jamais vu, ni au sol, ni ailleurs.
Il fallait récupérer ses bagages mais là aussi mystère. Sur quel tapis ? Aucune indication sur aucun tableau. « Naples c’est le 12 ou le 5 ? ». Pendant 2h et demi, j’ai arpenté les halls, les terminaux et les services bagages à la recherche de ma valise. Je me frayais un chemin dans la foule des chariots qui s’entrechoquaient, mon sac en bandoulière me sciant l’épaule. A 14h, j’ai décidé de récupérer un billet pour le lendemain. Puisque c’était raté pour dimanche, ce serait pour lundi et on verrait alors comment retrouver ma valise ! Le problème était que personne ne pouvait nous dire à quelle compagnie s’adresser : l’avion était Air France mais le vol Alitalia. Trois heures plus tard avec d’autres voyageurs un peu désespérés aussi, Alitalia nous a dit que il fallait voir chez Air France. Dommage, le rideau venait d’être baissé ! A19h, enfin, sans avoir ni bu, ni mangé depuis le matin, j’ai réussi à avoir mon billet pour lundi à 17h 40, avec une escale à Rome.
Lundi
Bien sûr, le RER B avait des problèmes et, pour être sûre de ne pas rater l’avion, je suis partie à 14h. J’arrive à 15h et là je retrouve au comptoir une Canadienne de Vancouver qui m’apprend que l’avion était retardé. Et toujours aucune indication ni renseignement. On a recommencé à attendre debout dans la queue Alitalia, sans oser s’éloigner. Le truc étonnant c’est qu’après deux heures d’agacement phénoménal où j’aurais pu péter les plombs, j’ai décidé de « lâcher prise » et tout a été plus simple. Mon chargeur de téléphone était dans ma valise égarée on-ne-sait-où et un voisin dans la file m’a passé le sien. D’autres ont gardé ma place quand j’ai voulu me trouver une bouteille d’eau. On s’est passé des biscuits et du chocolat. Il y avait une grande solidarité, ça c’était vraiment bien.
Finalement, on a embarqué à minuit et demi pour Rome. A 5h30 du matin, arrivée dans un hôtel pour deux heures de « sommeil ». Je me souviens d’un malheureux qui venait du Canada et se rendait à Tel Aviv. Il n’avait plus aucune notion du temps, de la direction, ni rien.
Je suis arrivée mardi vers midi au lieu de dimanche. J’ai passé mes vacances en jean et tee-shirt, heureusement que j’avais prévu Noël à Syracuse et pas à Helsinki, en téléphonant tous les jours pour savoir où était ma valise. Je l’ai récupérée le 30 décembre au soir et le 31, je recevais le mail d’Alitalia me disant qu’elle était retrouvée. Et quand j’ai voulu remplir un formulaire de réclamation, il n’y en avait plus !
Fabienne
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