Les USA c’est ça

Au Met de NYC

9 février 2019

Espérons que la splendide exposition du Metropolitan Museum de New York va venir faire un tour à Paris… Jewelry The Body Transformed [1] est une merveille qui nous emmène à la découverte de parures d’ici et d’ailleurs, précieuses ou émouvantes, un formidable voyage.

Il reste quinze jours, jusqu’au 24 février, pour visiter cette exposition Jewelry The Body Transformed qui s’interroge sur le sens des bijoux : que sont-ils au juste ? A quoi servent-ils ? Pourquoi sont-ils portés ? Au travers de 230 pièces venues du monde entier, on essaie de cerner ce que signifie la joaillerie, cet art universel si personnel.

Du monde entier

Une des premières vitrines propose d’admirer les tongs en or des pharaons pour marcher dans l’Au-Delà, tongs avec protège-orteils en or aussi. Impossible de tout décrire, on peut juste donner une idée de la variété des objets, de leur provenance et de leur date de création. Cela va donc de l’Egypte pharaonique à Elsa Schiaparelli et Cartier en passant par des parures de reines, des épées de deuil noires, des boucles d’oreille héllénistiques, des masques en or de Bolivie, des peignes japonais [2] en laque de la période Edo, des bracelets byzantins dignes de Theodora, des perles du Bénin et des émeraudes gravées mogoles…

Embellir le corps

Tous ces objets sont exposés dans des salles dans l’obscurité, pour les protéger de la lumière sans doute, mais aussi pour souligner leur importance : c’est une des réussites de cette expo : Jewelry. The Body Transformed, qui met sur le même plans quelques cauris sur un fil, des coiffes de mariées turkmènes, une merveilleuse broche de Lalique et un curieux pectoral fait de crayons taillés ! Tout ce que l’homme a inventé pour orner les bras, les poignets, les chevilles, le cou, le nez, les oreilles ou les cheveux trouve sa place et rencontre d’autres ornements d’autres lieux et d’autres temps créés avec des intentions similaires. Les vrilles de bronze des Celtes ne sont pas si loin des bracelets du Bénin et les bijoux byzantins ne dépareraient pas une vitrine de joaillier !

[1Joaillerie, le corps transformé

[2kushi

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