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Venise en fête !
27 février 2017
Et si l’on flânait dans cette Sérénissime que Casanova a si abondamment évoquée dans ses "Mémoires" ? Et si l’on découvrait la nouvelle expo du musée Cognacq-Jay ? Venise en fête, de Tiepolo à Guardi jusqu’au 25 juin.
Au XVIII e siècle, Venise rayonnait de l’éclat de ses fêtes, de ses théâtres (jusqu’à seize théâtres publics au XVII et XVIIIe siècle) , de ses opéras, de ses bals, de ses cérémonies. Tout était prétexte à enfiler une cape, se coiffer d’un tricorne et se dissimuler d’un masque plus ou moins couvrant, plus ou moins aguicheur ou plus ou moins impressionnant.
Loin du carnaval actuel
On a tous vu des photos du carnaval actuel, un peu trafiqué, un peu attrape-touristes, un peu formaté avec des Américains ou des Chinois qui se mettent des perruques de nylon blanc et des habits en synthétique de couleurs criardes. Il faut savoir qu’autrefois, le carnaval était la fête des Vénitiens avec d’un côté tout ce qui était officiel et de l’autre des réjouissances dans des résidences privées appelées ridotto ou casino fréquentées assidument par Casanova. Musiciens, acteurs, danseurs, philosophes, mais aussi prostituées, tout le monde s’y mélangeait pour célébrer Venise, Mardi Gras, le Carême et tout ce qui pouvait être célébré. La réputation de ces fêtes était sulfureuse bien sûr et des espions du Conseil des Dix les surveillaient de près, attentifs aux complots qui s’y fomentaient parfois.
Fête permanente
C’est donc à cette fête permanente que nous convie le musée Cognacq-Jay avec les ravissants tableaux de Pietro Longhi qui vous accueillent dans la première salle : scènes populaires où des couples dansent dans des tavernes ou couples élégants et masqués qui découvrent les animaux exotiques ou les boniments des charlatans. Quand on parcourt les salles du rez-de-chaussée et que l’on admire aussi les toiles de Tiepolo et Guardi, il semble clair que toute occasion était bonne pour faire la fête : l’arrivée du Doge, celle de l’ambassadeur de France, le roi du Danemark, même Napoléon est fêté, des régates, des messes, des pièces de théâtre, sur la place St Marc, la cour du palais des Doges ou sur le Grand Canal ! On habillait les gondoles de décors fabuleux mais on ne sortait le Bucentaure que par temps calme car l’incroyable gondole du Doge ne naviguait que très mal !
L’exposition se poursuit en pointillé dans les étages avec en particulier le fameux Banquet de Cléopâtre de Tiepolo où la reine égyptienne ressemble à une jolie petite marquise, jusques aux combles où l’on peut se travestir : capes, tricornes, chemise de Pierrot, masques blancs...
Musée Cognacq-Jay, 8, rue Elzévir, 75003 Paris.
www.museecognacqjay.paris.fr
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h.
Tarifs : 8 € ; gratuit pour les moins de 18 ans.
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