Encore un petit questionnaire...

28 janvier 2017

Le Comité de défense de la gynécologie médicale (CDGM) a été créé en 1997 par des femmes et des gynécologues médicaux qui ont considéré que la suppression (en 1986) de la gynécologie médicale, spécialité assurant prévention et soins par le suivi gynécologique personnalisé tout au long de la vie, faisait courir un grand danger aux femmes.

Se mobiliser, pourquoi ?

Une pétition a alors été lancée pour le rétablissement de la formation, avec le diplôme, et l’accès direct des femmes à leur gynéco avec remboursement par la Sécurité sociale.
La spécialité a été rétablie en 2003, face à une extraordinaire mobilisation (plus de 3 millions de signatures, 3 manifestations nationales). Cependant la mobilisation continue, avec des milliers et des milliers de signatures. Pourquoi ?
Le nombre de postes ouverts par an depuis 2003 pour la formation de gynécologues médicaux est très insuffisant (pour les former, il faut 10 années d’études de médecine dont 4 de spécialisation) : alors que ce nombre était de 130 postes par an jusqu’à 1986, il n’a été que de 20 à 30 postes de 2003 à 2012, puis, à la suite d’une action particulièrement intense auprès des pouvoirs publics, il est passé progressivement de 30 en 2012 à 70 pour cette année 2016 - 2017 (pour toute la France).

Un questionnaire décisif

Comment accéder à un gynécologue médical même avec 70 postes, après 17 ans d’interruption de la formation, et alors que, chaque année, il en part maintenant en moyenne près d’une centaine à la retraite ? (Plus que 1212 en exercice début 2016 pour tout le pays.)
Pour appuyer son action auprès des pouvoirs publics pour que soient formés des gynécologues médicaux en nombre suffisant, le CDGM invite les femmes à répondre à ce questionnaire, qui lui permettra de faire l’état des lieux de l’accès des femmes à la gynécologie médicale en 2017.
En y répondant vous l’aidez à établir ce constat.
LA PAROLE EST À VOUS !

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