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L’élégance absolue
9 juin 2015
Dix ans déjà que Khadi and Co fait partie de notre univers ou, plutôt, qu’il s’y est glissé en douceur, pièce par pièce. Et pour cet anniversaire, Khadi a déménagé de quelques pâtés de maison. De la discrète rue Debelleyme à ce nouvel axe “tendance” qu’est devenu le boulevard Beaumarchais [1].
Bess Nielsen, la belle Danoise ancien mannequin et styliste pour Kenzo, est toujours aux commandes de Khadi and Co, exigeante et passionnée. Elle travaille toujours avec les tisserands indiens pour nous présenter ses merveilleux khadis, à l’origine de la marque, ces tissus filés et tissés à la main, qui peuvent être de coton, de soie ou de laine.
Bleu indigo et rouge du Thar
Avec les années, la gamme s’est élargie à d’autres pièces naturelles et pures qui nous rappellent que la main de l’homme reste son plus bel instrument. Aujourd’hui dans un univers où “trop” est la règle, trop de choses, trop de consommation, trop d’énergie, trop de tout et surtout trop de rien, un kurta (chemise indienne) d’un blanc éclatant qui revient plus douce de chaque lavage, devient précieuse. Rare avec ses petites imperfections qui nous relient à l’Inde, au matin de l’humanité. Mais tout n’est pas blanc, Khadi and Co c’est aussi l’indigo qui vieillit bien, le rouge du Thar, le grand désert du nord-ouest de l’Inde, le mythique Mârusthali, ou Pays de la mort
Un certain luxe
Pyjamas, gilets, robes, jetés de lit, serviettes, écharpes appellent la main, la nôtre, celle qui touche et sent la douceur de ces étoffes uniques et, souvent sans savoir si cette pièce de tissu deviendra une étole [2] ou une nappe, on l’aime déjà. Elle nous rapproche de l’humain, du respect dû à notre planète et sa beauté est autant intérieure qu’extérieure. Elle nous emmène en voyage aussi, dans cette Inde du pacifisme de Gandhi et de l’élégance de Nehru. Pas de griffe tapageuse, pas d’usines implantées à l’autre bout du monde, pas de publicité, ici le luxe réside dans le silence des ateliers troublé par les rouets qui tournent et les métiers qui tissent, c’est le temps passé par le tisserand (pas plus de 20cm de khadi fin par jour) et l’’intemporalité de notre achat.
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