Les USA c’est ça

Voyage, voyage...

18 décembre 2014

Pour une raison mystérieuse, voyager aux Etats-Unis reste une expérience poétique assez exaltante. La ligne droite d’un interstate jusqu’à un horizon bleu a quelque chose de d’éternité, plus que l’A10 à la hauteur des Ulis, malgré une tentative d’embellissement avec ses deux châteaux d’eau en forme de lactaires délicieux. Sans parler des déprimantes Flèches de Cathédrale en inox brillant, censées nous évoquer les envolées de l’art gothique.

Hier donc, interstate 35 puis 10 jusqu’à El Paso et son aéroport Art Déco pour revenir à Paris via Atlanta, ce qui nous permet une petite digression sur le bonheur, ou non, de voyager.

Les retards d’Air France

Tout d’abord, après un aller-retour entre Paris et les Etats Unis, il faut dire qu’Air France est maintenant très souvent en retard, une heure par-ci, une heure par-là et que lorsqu’on se permet de s’en plaindre, on a le droit à un formidable cadeau de 1000 miles, ce qui ne veut bien sûr pas dire que l’on peut faire un voyage de 1000 miles gratuit… Donc retard, donc problème si on a un connecting flight mais l’hôtesse à la voix de velours nous assure que toute l’équipe sera présente pour venir en aide. On nous promet presque des colliers de fleurs ! A l’escale, personne en vue : pour passer la douane et attraper le deuxième avion, rien ne remplace la course à pied dans les couloirs et une certaine fluency en anglais. Merci Air France.

A part ça, question cuisine Air France gagne haut la main. Delta, par exemple, propose de curieuses assiettes qui ressemblent à du vomi et qui ont goût de restes grattés dans un frigo : trois raisins secs, un peu de poulet desséché, du riz mal cuit recouvert d’une sauce pimentée et, le secret de la gastronomie aérienne, de fromage fondu.

Question d’hygiène

Et pour finir ce petit essai transatlantique, place à une digression par les toilettes d’aéroport et d’ailleurs. Aux Etats-Unis, tous les distributeurs de couvre-siège-de-toilette en papier sont pleins alors qu’en France ils sont systématiquement vides. On en a vissé au mur pour rassurer, pour faire croire que l’hygiène nous intéressait mais en fait ils n’ont peut-être jamais été approvisionnés. D’autre part, surtout lorsque le sol est une pataugeoire, il est essentiel de disposer de crochets pour les sacs et les manteaux. Un jour, il faudra se demander pourquoi les toilettes françaises sont souvent aussi terriblement sales et puantes…

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