EXPOS

Les Mayas au quai Branly

14 octobre 2014

Magnifique exposition au musée du quai Branly : Mayas, révélation d’un temps sans fin jusqu’au 8 février. L’occasion de s’initier à une civilisation qui a régné deux millénaires sur un territoire grand comme la France.

La France a inventé l’égyptologie et nous savons tous quelque chose de Ramsès II ou de Néfertiti. En revanche, nos musées et notre histoire ne connaissent pas les civilisations qui vivaient en Amérique avant l’arrivée de Christophe Colomb et des conquistadors.

385 pièces

Cette exposition Mayas, révélation d’un temps sans fin va nous permettre de comprendre un peu la grandeur de ce peuple de guerriers. Comme le dit ‘Stéphane Martin, président du musée : Exceptionnelle par son étendue géographique et historique, l’exposition […] rassemble 385 pièces, dont une cinquantaine de chefs-d’œuvre, et propose au public de découvrir la subtile beauté et la technicité des productions mayas mais également leur diversité culturelle et linguistique.

La forêt impénétrable

Des Mayas, nous connaissons principalement les impressionnantes pyramides à degrés qui surgissent des arbres, souvenir d’une ancienne cité qui avait conquis du terrain sur la forêt et l’a reperdu. C’est toute l’histoire d’un peuple qui repoussait la jungle pour y planter le maïs nourricier, qui gagnait du terrain sur une nature peuplée de jaguars aux mâchoires puissantes, de serpents ochkaan (boa), de crocodiles, d’oiseaux quetzal, d’insectes, de grenouilles... C’est aussi l’histoire d’un peuple qui ne cessa jamais de se battre entre cités rivales dans une quête sans fin pour des prisonniers dont le sang servait d’offrande à ces dieux irascibles tapis entre lianes et fougères.

Sacrifices rituels

Il faut aller au musée du quai Branly, ne serait-ce que pour effleurer un instant ces hommes et femmes parés de jade et d’or, de coquillages et de plumes, pour regarder leurs céramiques polychromes, leurs statues, leurs masques, leurs flûtes sans oublier les haches rituelles pour les sacrifices. Car cette civilisation est aussi celle du sang lors de rites pour des dieux surhumains et imparfaits.
On découvrira aussi le travail de traduction des glyphes mayas par le jeune surdoué David Stuart qui montra qu’un même son pouvait être écrit de plusieurs manières différentes !

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