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Valérie, trop c’est trop

12 décembre 2012

Valérie Trierweiler est une consœur et, a priori ; on l’aime bien et on a envie de la défendre. Le Monde comme il va l’a vu arriver avec beaucoup de sympathie. Elle est belle femme, avec sa coiffure couleur de miel (parce qu’elle le vaut bien ?), son joli sourire et son métier qu’elle aime vraiment beaucoup. Nous aussi.

Valérie Trierweiler nous semblait une femme comme on les aime. Adulte, avec des soucis que nous pouvions partager : entre être « copine de… » ou « journaliste », elle refusait de choisir. Bon, ce n’était pas très réaliste et les critiques ont commencé à pleuvoir.

L’éternel renoncement

Nous, on a compris. Toute journaliste n’ayant pas fait une croix sur toute vie personnelle a fait ce choix un jour ou plus. Elle a dû refuser un poste, une promotion, une mutation… parce qu’il y avait un homme et/ou des enfants. On a toutes vu des moins doué(e)s gravir des échelons (oui, toi par exemple !), on a fulminé dans notre coin, on a grincé des dents d’avoir dû renoncer, on a eu des envies de meurtres de n’être que la femme (copine, partenaire, compagne, concubine…) et/ou la mère. Certain(e) essayaient (ou pas) de nous réconforter : « Mais c’est le plus beau rôle, tu sais ? ». Voir « c’est ton plus beau rôle ». Bof ! Faut voir.

Embrasse-moi idiot !


Bref, Valérie Trierweiler, on a ferraillé pour toi, on a défait les grognons qui disaient « mais elle est con cette fille ! De quoi elle se plaint ? ». Elle veut exister. "Et être la copine du président, ce n’est pas assez ?" Exister par elle-même…
Le « embrasse-moi … sur la bouche » qui a transformé tous les Français en amis des sourds et muets nous a un peu gênés, c’est vrai, mais là aussi, ce n’est pas simple d’être la nouvelle quand l’ex bouge encore.
Nous avons mis le tweet de La Rochelle sur le compte d’une insatisfaction à la limite du pathologique et nous avons pensé très fort : « Valérie, prend de la hauteur et lâche prise (oui, dit comme ça, ce n’est pas follement incitatif). Si tu n’y arrives pas, fais-toi aider. » Le journalisme un métier où beaucoup se sont fait « aider » (aider comme dans : " Allo Sainte-Anne, je veux un RV viiiite" ) et celles qui ne l’ont pas fait se repèrent de loin. Oui, toi, par exemple… Et toi aussi !

Dedans ou dehors ?

Valérie Trierweiler est parvenue à une sorte de ligne de crête, très étroite comme toutes les lignes de crêtes, mais demeurait sauvable. Le Monde comme il va ne parlera pas de ses articles dans Match qui avaient l’air un peu biaisés mais là aussi, juger de la qualité et de l’objectivité, on sait à quel point c’est délicat. On voguait avec elle entre le plus ou moins, le dedans-dehors, l’ « atout cœur » ( Bonjour Barbara Cartland !) et la pro…
Les photos volées sur la plage n’avaient rien d’infamant, était-ce de la fausse pudeur ? Ou elle trouve que son mec a une silhouette en bouteille de Perrier ? L’idée que Valérie Trierweiler, la consœur, était une faiseuse d’embrouilles commença à s’insinuer sournoisement.

Vélaire ou Vaïleur ?

Voilà Valérie T., une de tes plus indulgentes supportrices est fatiguée de te trouver des excuses et le coup des lettres de François H. et de Manuel V., c’est le trépignement de trop. C’est tout petit. On veut bien d’une (plus ou moins) première (plus ou moins) dame mais il ne faut pas tirer indéfiniment sur la solidarité féminine et confraternelle !
Le Monde comme il va continue à t’appeler Trièrevélaire et non Triervaïleur, comme Rottvaïleur mais vas-y doucement !

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