Journée de presse (2)

24 septembre 2012

Alessandra et moi passons en vitesse devant Saint Louis, cristallier magnifique racheté par Hermès, nous ne sommes pas dans un « aiguière mood » et la journée va être longue. Donc on ne connaîtra pas la dernière aventure de la ligne Bubbles mais on s’en remettra !

Potence à bananes

Petit détour chez Alessi : des boules de Noël en forme de bœuf et d’âne gris, un coquetier qui ressemble au fauteuil de N°2 dans la série-culte « Le Prisonnier » et une potence à bananes. Nous repartons avec un dévide-scotch profilé comme une Maserati Gran Turismo. Je devrais avoir une vitrine spéciale pour la micro-marmite de collection d’il y a deux ans, les tire-bouchon rigolos et deux ou trois trucs dont je n’ai jamais compris la fonction exacte et que j’ai donnés à mes amis les plus snobs. Ou italiens.
A ce sujet, je n’ai toujours pas compris la fonction exacte du très joli cadeau Christofle. Je n’ai pas osé le donner à une amie de passage car elle m’aurait certainement demandé à quoi cela servait ce que personne n’ose faire pour ne pas avoir l’air d’une cruche. Je penche pour un marque-page et Alessandra pour une décoration de sapin.

La machine à eau chaude

Nous suivons la piste des sacs le long de la rue Royale et elle mène sans doute possible vers le passage de la Madeleine, un endroit un peu mystérieux et sombre –et dans ce quartier où tout est ripoliné de neuf, c’est reposant - George Clooney, Who else ? nous y attend : il ne peut y avoir d’autre explication au sourire béat des consœurs qui portent le gros sac Nesspresso. Ou alors elles ont reçu la dernière machine à inventer l’eau chaude.

Je n’arrive pas à distinguer s’il y a une présentation chez Odiot, mais là non plus, nous ne sommes pas dans le bon état d’esprit : les habituelles salières en forme de cerfs aux abois et les torchères Empire spéciales "champs de bataille", sont difficilement compatibles avec cette journée qui sent encore bon l’été et les vacances. Dès qu’il fera gris et brumeux on pourra se faire une collection Retraite de Russie, promis.

Tsunami de calories

Bon, on l’avoue tout de suite : Mr Decaffeinato ne nous attendait pas au sommet du petit escalier en colimaçon de Senderens mais le buffet était une merveille. Tout était bon et, malgré les bonnes résolutions d’usage, Alessandra et moi avons craqué misérablement. J’ai fait une vague tentative raisonnable : « je reste sur le salé » mais elle a tout de suite bondi sur la crème brûlée et c’était fini. Aspirées par les crèmes, les entremets et les mini-machins über caloriques comme par un cyclone. Dix minutes plus tard, retour sur terre, un sac énorme à la main et un sourire béat sur les lèvres ! Il y avait quoi dans le sac ? Une poupée Ken avec la tête de George ? Non, non, un écrin cubique de 20 cm de côté contenant une capsule du dernier cru maison et une autre grosse boite avec deux tasses à café.
J’ai fini ma tournée chez Hédiard où les plus exquises spécialités nous attendaient mais il ne nous restait plus un seul mm3 de libre dans l’estomac. Le personnel, absolument adorable, n’a pas voulu nous laisser partir sans que nous ayons testé une ou deux choses mais nous n’avons pu faire d’autre que promettre de commencer par eux la prochaine fois. Et dans le gros sac ? Rien du tout mais quelle magnifique maison et quelle gentillesse ! Alessandra a continué sa route par deux adresses formidables, Jean Vier, les torchons les plus sublimes de la planète, et Gien dont la faïence, tous les ans, quoi qu’il arrive, parvient toujours à nous émerveiller.
Rendez-vous dans quelques mois pour les nouveautés de l’été !

Tweeter