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Gynéco : lettres aux ministres
4 juillet 2012
Avec l’arrivée d’une nouvelle majorité et d’un nouveau gouvernement, nos amies du Comité de Défense de la Gynécologie Médicale ont adressé tout de suite un courrier à la nouvelle ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, ainsi qu’à Najat Vallaud Belkacem, ministre des Droits des Femmes.
Il s’agit bien, en effet, d’une question de santé et de droit de la femme et il ne faut en aucun cas baisser les bras. L’urgence est toujours bien là puisque, selon les chiffres donnés par l’Observatoire National de la Démographie des Professions de Santé, les effectifs actuels ne permettent plus qu’à un quart des femmes en âge de consulter d’avoir accès au spécialiste de gynécologie médicale, alors qu’elles étaient 60 % en 1997. Cette évolution met plus particulièrement en danger la santé des jeunes générations qui ne parviennent plus à trouver de médecin pour les suivre tout au long de leur vie de femme.
Le comité attire également l’attention de la ministre sur les dangers que représente le « transfert de tâches » préconisé par Roselyne Bachelot dans la loi HPST [1], qui aboutit, selon lui, « au morcellement entre plusieurs professionnels de santé du suivi assuré aujourd’hui par UN spécialiste, instaurant ainsi entre les différents actes pratiqués une séparation artificielle et qui met en danger la santé des femmes. » Le comité rappelle que « l’Ordre des médecins est d’ailleurs intervenu pour le souligner, exprimant son opposition, et montrant la gravité de telles dispositions, notamment en ce qui concerne la prescription de la contraception. »
Rappelons que la gynécologie médicale est une spécialité française qui nous permet d’être parmi les mieux soignées au monde : le nombre de cancer de l’utérus a été divisé par quatre en 20 ans, la survie après un cancer du sein est l’une des meilleures d’Europe et le taux d’hystérectomie y est de 6,7%, alors qu’il est entre 35% à 45% chez nos voisins ! Ces résultats sont, sans aucun doute, le suivi personnalisé des femmes, la visite chez le gynéco pour la prescription de contraceptif étant toujours l’occasion d’un contrôle général, palpation des seins, frottis…etc
Si l’on sait que c’est à cette époque de l’année qu’est attribué le nombre de postes à chaque spécialité, c’est vraiment le moment de se mobiliser et de faire entendre la voix des femmes en signant la pétition du CDGM !
Croquis d’Armel Gaulme
Pour en savoir plus et pour signer la pétition, rendez vous sur www.cdgm.org
[1] loi “Hôpital, patients, santé, territoires”
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