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Le Palais-Royal, métamorphoses
27 septembre 2011
Les Français, et même les Parisiens, ne connaissent que mal le Palais-Royal . Il est vrai qu’il demande un peu d’effort puisqu’on y pénètre par des arcades sombres, derrière la Comédie Française, entre des rues empruntées surtout par des fonctionnaires du ministère de la Culture et par ceux de la Banque de France !
Le Palais-Royal, malgré son nom, n’a jamais véritablement abrité de roi, si ce n’est Louis XIV enfant, mais deux régents, Anne d’Autriche et Philippe d’Orléans, connu sous le nom de Régent. Il fit du lieu le symbole du retour de la cour à Paris après les années à la campagne, fut-elle Versailles. L’ambiance change, finies les parties de chasse en forêt et vive les soupers fins. Plus tard, Philippe Egalité, descendant du Régent, fit du Palais-Royal un haut-lieu de la vie parisienne y installant, dans un but très lucratif, des boutiques, des théâtres et des cafés. Après son exécution, le Palais-Royal et ses jardins devinrent d’abord le haut lieu de la prostitution parisienne avant d’être délaissés au profit des grands boulevards. Plusieurs administrations s’y installèrent, le Conseil d’Etat, le Conseil Constitutionnel, en 1958 et le Ministère de la Culture en 1959.
Jusqu’à l’installation de la boutique de Serge Lutens, en 1992, le Palais-Royal vivait sa vie paisiblement, loin de la foule et des grands évènements parisiens. C’était le quartier des philatélistes, avec onze boutiques où se retrouvaient les collectionneurs. Il y avait aussi des galéristes, des libraires, des bijoutiers, des héraldistes et autres spécialistes de la tapisserie au petit point. C’était un peu élitiste, très cultivé, assez poussiéreux.
Avec quelques locataires illustres dans les entresols et les appartements comme Jean Cocteau et Colette.
En dehors de ses boutiques dont nous parlerons une prochaine fois, le Palais-Royal fait partie des lieux qu’aiment les réalisateurs de cinéma. Stanley Donen y tourna une des scènes les plus remarquables de Charade (1963), avec Audrey Hepburn et Cary Grant, mais plus récemment on l’a vu dans Entretien avec un Vampire de Neil Jordan (1994), Da Vinci Code de Ron Howard (2005), Les Herbes Folles d’Alain Resnais, et Adèle Blanc-Sec de Luc Besson (2010)
Autres actualités, quelques fêtes, défilés et manifestations d’un chic et d’un parisianisme époustouflant, signée Armani, Dries Van Noten, Prada, la Maison du Lin, On aura tout vu...etc Oui, décidément, le Palais-Royal est devenu trendy.
VOIR AUSSI http://www.lemondecommeilva.com/le-palais-royal-new-look,293
http://www.lemondecommeilva.com/le-palais-royal-et-la-comedie,289
Photos : Adèle Blanc-Sec, Europacorp et Dombis, Installation Galerie de Valois, 24 septembre - 24 octobre 2010
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