SPECTACLES

Dirty Dancing à Londres

16 février 2011

Un bienfait n’est jamais perdu… ou si, parfois !
Quand une famille de touristes Espagnols que nous avions aidés dans le tube (métro version Londres) décide de nous offrir leurs tickets pour aller voir Dirty Dancing au théâtre, nous nous sommes dit que nous avions gagné au Loto. Un spectacle dans le West End, gratuit ! Le rêve absolu. Bon, on aurait peut-être préféré quelque chose de plus original, genre We Will Rock You sur la musique de Queen, plutôt que Dirty Dancing, B.O. tirée d’un film. Mais, on n’allait chipoter.

Donc, moi je partais ravie, la tête pleine de Patrick Swayze.
La salle est toute petite, toute sombre, en peluche cramoisie et bois qui fut doré, très victorienne. Première surprise, on se retrouve coincés au balcon du milieu, si haut qu’il nous est impossible de discerner les traits des acteurs. Dommage, mais après tout on n’a pas besoin d’avoir le nez collé aux danseurs pour admirer les mouvements, et comme ça, ils ont tous l’air très beaux !

SOS boules Quiès !

19h30. Ça commence ! Deuxième choc. Le son est tel que l’on craint que les décibels ne pulvérisent la structure même du théâtre. Et nos tympans avec. Devenir sourd à cause de Big Girls don’t Cry, n’a rien de réjouissant. C’est même vaguement ridicule.
Quinze minutes et quatre boules Quiès de fortune plus tard, je me dis que tout de même, ils auraient mieux fait de passer la B.O. originale telle quelle, plutôt que de laisser les danseurs réinterpréter les chansons façon Karaoké. A chacun ses compétences.

Vite, au pub !

Après la première demi-heure, je trouve très étrange d’avoir fait une adaptation théâtrale d’un film, en suivant les dialogues à la virgule près. Certes ce sont des danseurs et pas des acteurs, mais le résultat est si mauvais que Baby en devient complètement nunuche et que le seul attrait de Johnny se résume à la perfection de ses abdos (ce qui n’est pas si mal, finalement).
C’est donc avec enthousiasme que nous accueillons l’annonce de l’entracte. Plus rapides que Flash Gordon, nous saisissons nos manteaux et filons en direction du pub le plus proche.

Donc, si vous avez un peu d’argent à mettre dans un de ces fameux spectacles du West End, visez les classiques tels que Lion King ou Les Misérables, au moins vous serez sûrs de la qualité !

Sarah Ceriani

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