Hector et les Titans

15 février 2016

Ce documentaire de David Clark mêle les images de synthèses les plus sophistiquées à des prises de vue réelles tournées en Alaska, dans les Rocheuses, au parc de Yellowstone et dans les Plaines du Nord des Etats-Unis.

Mammouths laineux

C’est ainsi que l’on se trouve face à une horde de mammouths laineux gigantesques qui balancent leurs défenses recourbées d’un air plutôt menaçant. Givre sur la toison, immenses trompes, les hommes préhistoriques, de type amérindien, ne manquent pas de courage de s’attaquer à ces titans ! Mais ils ont besoin de viande à manger et de cuir pour tailler des vêtements. Autre animal aujourd’hui disparu les smilodons ou tigres à dents de sabre, qui disputent une charogne à des Canis Dirus, ancêtres du loup et prédateurs redoutables. Là Hector a eu peur parce qu’"il y avait beaucoup de sang". Peut-être aussi que les canines et la démarche des fauves rampant dans les hautes herbes n’étaient pas rassurantes !

Puits de goudron

On suit aussi les fouilles de ceux qui ont mis à jour Lyuba, petit mammouth femelle de un mois, extraordinairement préservée dans le permafrost sibérien. Une momie assez misérable avec sa petite trompe en zig-zag qui a beaucoup peiné notre critique, ému par l’idée de ce bébé englué tout entier loin de sa maman.
On apprend aussi que le centre de Los Angeles, le quartier de La Brea est un des gisement de fossiles les plus riches au monde. En creusant pour faire un parking, on a mis à jour des puits de goudron où des mammouths de Colomb, des smilodons et des paresseux ont été retenus captifs et dont il reste des squelettes entiers.

Les premiers hommes

C’est d’ailleurs ce passage des recherches actuelles des paléontologues à des images de synthèses montrant des animaux s’embourbant dans le bitume liquide qui rend ces Titans de l’Âge de Glace aussi percutant. D’ailleurs les scènes de mammouths et de tigres à dents de sabre retenus prisonniers de ces pièges naturels ont été jugées "très tristes" ! Et c’est vrai. On y croit tout à fait.
L’intérêt est aussi de comprendre qu’il y avait déjà des hommes au Pleistocène et qu’ils cohabitaient avec ces énormes animaux. On les voit chasser, cuire de la viande et dessiner sur les parois des cavernes. Aucun rapport donc avec les dinosaures et autres bestioles de l’ère secondaire.

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